Les maladies chroniques sont généralement associées à des douleurs et symptômes physiques. Mais elles engendrent également un bouleversement psychique dans le rapport à son corps, son identité, le rapport au temps, aux soins, aux autres, au travail et aux activités habituelles. Elles peuvent entrainer une multitude d’émotions (sidération, honte, peur, colère, tristesse…) et elles représentent parfois une perte de possibles.
Il est donc essentiel de soigner et d’accompagner la personne dans sa globalité, à travers toutes les étapes de son parcours de soin : annonce du diagnostic, examens, évolutions de la maladie et des traitements proposés…
Ainsi, en complémentarité de la médecine traditionnelle qui va traiter la maladie, d’autres formes de soin vont pouvoir apporter un mieux-être physique et psychique à la personne, sans interférer dans les soins médicaux et en se référant aux médecins spécialistes. Ce sont les « soins de support » dont fait partie la sophrologie.
Pourquoi ? Comment ?
La sophrologie est un domaine vaste, elle peut être utilisée à de nombreuses fins. Par ailleurs, les maladies chroniques sont multiples, chaque parcours de soin est unique et seule la personne concernée par la maladie est à même de définir ses besoins.
Toutefois, je vais tenter d’établir une liste non exhaustive des intérêts que la sophrologie peut avoir dans la cadre d’un parcours de soin :
- Gérer au mieux la douleur, les émotions, le stress
- Se préparer à un examen médical, une intervention, un traitement
- Améliorer son sommeil et préserver son énergie
- Être à l’écoute de son corps et répondre au mieux à ses besoins
- Maintenir une bonne estime de soi
- Apprendre à vivre avec la maladie et les changements qu’elle entraîne
- Continuer à ressentir des sensations agréables de plaisir, de détente, de vie
- Faire émerger des émotions et des pensées positives
- Se projeter en tenant compte de la réalité, des limites, des ajustements et des possibles